Principes de contre-insurrection

De la révolte des Macchabée aux combats d’Afghanistan, de Little Big Horn à Mogadiscio, des vietminh aux talibans, la guerre de contre-insurrection constitue depuis des siècles le quotidien des armées des grandes puissances. Pourquoi la majorité des récents conflits de ce type ont-ils été perdus par les contre-insurgés ? Comment quelques centaines ou milliers de rebelles ont-ils pu ainsi, à travers le monde, tenir en échec des armées puissantes et entraînées chargées de les détruire ? Qu’en ont dit les théoriciens de la guerre et de la politique ? Comment expliquer le vide conceptuel et pratique sur ce sujet depuis la thèse remarquable d’un officier Français publié aux Etats-Unis en 1964 ? Cet ouvrage fait le point sur la question et souligne le caractère éminemment politique de ce type de combat qu’il faut réinventer. Trois praticiens nous y invitent en proposant trois principes simples et fondateurs à garder en mémoire par tous ceux qui, acteurs ou observateurs, civils ou militaires, sont concernés par les conflits modernes d’aujourd’hui et de demain.

Biographie de l’auteur

Les auteurs sont saint-cyriens et diplômés du Collège interarmées de défense. Ils capitalisent chacun, en situation de commandement et en Etat-major, de nombreuses expériences opérationnelles dans des contextes de contre-insurrection en Afrique, au Proche ou Moyen-orient et en Asie. Le colonel Hervé de Courrèges est officier de cavalerie, titulaire d’un Master spécialisé de Supelec Paris et d’un DEA d’histoire (EPHESS). Il a servi dans les troupes de montagne. Il est aujourd’hui conseiller en cabinet ministériel. Le colonel Emmanuel Germain est officier d’infanterie de marine. Il est diplômé du MBA d’HEC, titulaire d’un DEA de droit musulman et docteur en droit public. Il sert actuellement à Paris au Centre de planification et de conduite des opérations. Le colonel Nicolas Le Nen est officier de chasseurs alpins. Il a commandé la Task-Force de contre-insurrection Tiger qui s’est illustrée en Afghanistan en 2009. Il est aujourd’hui stagiaire au Centre des hautes études militaires et est auditeur de l’IHEDN.

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