Lauréats 2020

La remise des prix de la 12e édition du prix littéraire La Plume et l’Epée a récompensé deux écrivains civil et militaire, le samedi 14 septembre 2021 à l’hôtel du grand commandant à Tours, en présence de madame Anne BLUTEAU, adjointe au maire de Tours, et le général de division Philippe BALDI, commandant la formation de l’armée de Terre. Commandant la place de Tours et délégué militaire de l’Indre et Loire. Prix La Plume et l’Epée.

Prix la Plume et l’Epée :

De la Terreur à la Lune | Editions Pierre de Taillac

Monsieur Hugues WENKIN pour son ouvrage, «De la terreur à la lune » publié aux éditions Pierre de Taillac.

Dans la soirée du 20 juillet 1969, Neil Armstrong foule du pied le sol lunaire. Cet exploit scientifique n’a été rendu possible que par la captation par les Américains d’un savoir-faire technologique du III. Reich : les armes secrètes V.

Hugues Wenkin retrace cette incroyable histoire dans ses multiples facettes : de l’ascension d’un jeune savant à la mise en place de la campagne de représailles massives, des luttes intestines entre les Alliés pour récupérer les acquis scientifiques nazis aux premiers pas de la conquête spatiale.

Exploitant d’abondantes archives inédites à Londres, à Washington et en France, l’auteur dresse un tableau complet et fascinant d’un programme scientifique à la trajectoire singulière : de la terreur à la lune. 

Hugues Wenkin collabore avec les plus grands acteurs de la presse historique française depuis 2006. Auteur de nombreuses monographies et d’études historiques sur la guerre mécanisée, ses ouvrages sont toujours basés sur des recherches approfondies en archives.
Il se fait un point d’honneur à confronter systématiquement ses analyses tactiques avec un retour sur les lieux des combats. Son approche factuelle à contre-courant permet  d’appréhender les problématiques abordées sous un jour nouveau. Il est depuis peu le  conseiller principal à la rédaction du Mook 1944.

Prix l’Epée et la Plume :

Simone Weil. Lutter avec la force – École de Guerre

Capitaine de Frégate Vincent GUÉQUIÈRE pour son ouvrage « Simone WEIL, lutter avec la force », publié aux éditions de l’École de Guerre.

« Simone Weil a traversé la première moitié du XXe siècle telle une comète, en se consumant. Marraine de guerre d’un soldat à sept ans, témoin éclairé de la montée des totalitarismes, spectatrice malgré elle de la Seconde Guerre mondiale, elle fait partie de cette génération de penseurs, de Camus à Hannah Arendt, en passant par Raymond Aron, dont l’œuvre porte la flétrissure engendrée par ce siècle de conflits. »


L’exercice de la force est une illusion pour Simone Weil. En annihilant la pensée de celui qui l’utilise ou la subit, la force est synonyme de déshumanisation. Par essence, le combattant et le stratège n’ont d’autre choix que d’embrasser la force et de lui sacrifier leur conscience. C’est un déchirement que Simone Weil appelle à vivre en pleine lucidité. Il n’y a pas d’usage heureux de la force : il faut lutter avec elle.
Exhortation à la réflexion, ce livre apporte un éclairage novateur sur le rapport, difficile et permanent, que le guerrier entretient avec la force à l’aune d’un siècle qui luttera avec elle.

Le capitaine de frégate Vincent Guéquière est sous-marinier. Entré à l’École navale en 2001, il a servi sur sous-marin nucléaire d’attaque puis sous-marin nucléaire lanceur d’engins.

photo NR, Olivier Brosset